TEDxAlsaceSalon

Talk au TEDxAlsaceSalon Mai 2014

Si la gestion du stress était un sport olympique, je pourrais être médaille d’or… !

Même si assez anxieuse, je partais avec un handicap….

J’avais un an quand en 1967, les psychiatres Thomas Holmes et Richard Rahe ont élaboré à partir des dossiers médicaux de plus de 5000 patients, une liste de 43 événements stressants susceptibles d’affecter la santé des personnes.
C’est l’échelle de réadaptation sociale Holmes-Rahe, elle est toujours utilisée aujourd’hui par les professionnels de la santé.

Entre 2004 et 2009, j’ai coché une vingtaine d’items de cette liste totalisant un score dangereusement élevé.
Séparation, puis réconciliation, puis divorce, après un longue période de tensions conjugales et mésentente avec ma belle-famille et ma propre famille, j’affrontais une situation matérielle, affective, sociale et professionnelle précaire avec 3 enfants de moins de 10 ans.
Je connaissais de grandes difficultés à faire mon métier d’hôtesse de l’air en raison de mes problèmes personnels.
De plus, ma fille a eu un accident d’équitation et n’a pas pu aller en classe pendant 3 mois.
Ça était une dure épreuve pour elle et pour moi, l’hôpital, les opérations chirurgicales, la douleur, la peur des séquelles… et puis, la longue rééducation, sa crainte de marcher de nouveau après plusieurs semaines en chaise roulante.
Je me souviendrai toujours du moment d’émotion intense et de mon soulagement lorsque le kiné a réussi à lui redonner suffisamment confiance pour remarcher.

Et là, quelques semaines avant mes 40 ans, (ce qui ne fait pas partie des causes de stress de la liste … !) mon médecin m’a annoncé à la lecture d’une mammographie que j’avais un cancer du sein.
Opérée par 3 fois en 2 semaines, pour mes 40 ans, j’ai finalement eu un sein en moins.
Puis, j’ai du faire une série de 6 chimiothérapies, une toutes les 3 semaines et j’ai déménagé en raison de ma séparation.
J’ai ensuite fait 35 séances de radiothérapie, puis, un traitement complémentaire, je suis retournée à la clinique une à deux fois par mois entre Juin 2006 et Avril 2009. Maintenant j’y retourne tous les ans, faire un bilan de contrôle.
Mes problèmes de santé ont généré une inaptitude médicale définitive pour mon boulot, j’ai donc dû sérieusement organiser ma reconversion professionnelle. Et une fois mon arrêt de travail pour longue maladie terminé en juin 2009, j’ai travaillé en région parisienne dans les bureaux de ma compagnie aérienne alors que je vis à Bordeaux avec mes 3 enfants. C’était épuisant, la vie parisienne est la dernière à prescrire à une personne en convalescence…
J’ai finalement quitté l’entreprise pour laquelle je bossais depuis 22 ans, car, elle ne me proposait que des jobs mal payés à 600 km de chez moi.
Et je suis retournée à l’école à plein temps, faire une formation professionnelle alors que par ailleurs j’étais réopérée régulièrement pour différentes raisons dont la reconstruction du sein que l’on m’avait enlevé en 2006.
En tout, je suis passée 12 fois au bloc opératoire entre 2006 et 2010 !
Je n’ai pas réussi à bien atteindre les buts de cette formation, j’ai fait une sorte de « burn out » au bout de 6 mois de cours, malgré un stage très intéressant … Je n’arrivais plus à apprendre, à mémoriser, à intégrer les concepts, les techniques, les idées.
Moi qui aime tellement apprendre.
Trop de fatigue physique, trop de soucis, trop de solutions à trouver, mes inquiétudes étaient permanentes, lancinantes …
Et je n’avais personne sur qui me reposer, les amis sont là pour écouter ou même aider, mais, « chacun à son sac à dos à porter » et les solutions à mes problèmes, je devais les trouver moi-même.

La vie nous prépare des surprises et les choses ne se passent pas comme on le pensait au départ !

Trop de stress rend malade et être malade est stressant, c’est une spirale nocive et éreintante qui conduit à douter de tout et de soi en particulier.

Le stress est une réaction lorsque confronté à une situation à laquelle on ne CROIT pas pouvoir faire face correctement, il va nous falloir maintenir notre équilibre pour s’y adapter.
Se déclenchent alors une série de réactions psychiques, nerveuses et hormonales créées par cette tension. Si les événements stressants sont ressentis comme pouvant porter atteinte à notre vie, à notre sécurité, à notre identité profonde, si les tensions durent trop longtemps, le stress devient traumatique ou chronique et s’installent alors des réactions automatiques, instinctives et incontrôlables qui nous font toujours plus douter.

Lors qu’elle expérimente le stress, deux données vont influencer la suite de la vie de la personne. Deux notions très importantes, la perception de ce stress et les stratégies mises en place pour y faire face.

La perception d’un événement varie d’un individu à un autre dans d’importantes proportions et est très lié à notre niveau de stress au moment de l’événement.

Je prends un exemple : monter sur scène.
Considérez-vous que c’est un moment stressant ?
Je connais une jeune fille qui alors qu’elle avait un stress familial important, a voulu faire partie d’un spectacle de danse avec sa meilleure amie, mais elle était tellement soucieuse de contrôler les effets du stress qu’elle n’était jamais en même temps que les autres, elle était tétanisée, souriante, mais tétanisée, c’était complètement raté…! Alors qu’en répétant avec son amie, seules dans le salon de ses parents, tout allait bien ! Son amie Nathalie elle, le jour de la représentation, n’a eu aucune difficulté et ne ressentait absolument pas ces phénomènes : même situation, deux perceptions totalement différentes…

La perception du stress est liée à ce que nous portons en nous d’expériences vécues et à la façon dont elles nous ont impacté, plus nous avons de stress, moins nous gérons bien le stress.
C’est de la biologie. Lorsque nous faisons face une situation stressante, notre organisme sous le coup de l’émotion libère des hormones qui ont de nombreux effets.
Ce coup de boost salvateur pour réagir en cas de d’urgence, s’il devient fréquent, est destructeur pour l’organisme au niveau des défenses immunitaires, l’équilibre neurochimique de notre corps, au niveau cardiovasculaire… la liste des effets secondaires est longue.

Des études ont montré que les chocs émotionnels laissent des traces dans notre organisme, créant une mémoire ancrée profondément dans l’inconscient.

Des souris soumises à un stress répétitif comme la mise en présence d’un congénère agressif, gardent pendant plus de 8 jours les symptômes biologiques du stress, ce qui est très longtemps pour une souris. Puis les niveaux finissent par redevenir normaux. Si 3 semaines plus tard, on réintroduit la cause du stress, les souris retrouvent immédiatement les niveaux hormonaux témoignant du stress chronique.
Stressés, nous sommes sous l’emprise de mécanismes plus forts que nous.
Sous stress, ce n’est plus le cerveau «intellectuel» qui gère, mais le cerveau instinctif, primitif.
Je n’agis pas, je réagis à l’événement.

Le stress chronique s’installe et à plus ou moins long terme des symptômes de stress post traumatiques se développent, phénomènes incontrôlables qui limitent nos vies : insomnies, tensions psychiques et physiques, hyper activité, réactivité excessive, évitement de certaines situations, phobies, enfermement, distance émotionnelle avec autrui, étouffement des émotions avec parfois des flashs de mémoire intrusifs et déstabilisants, troubles de la mémoire et difficultés de concentration et d’apprentissage, ruminations intenses… c’est aussi le phénomène du burnout.
Trop de stress engendre une spirale de doute puissante et nocive pour nos vies intimes et sociales. Le stress traumatique, contrairement à ce que l’on croit, peut résulter d’événements banals qui suivant la perception de chacun deviennent traumatiques

Ce que je veux dire c’est que ce n’est pas parce que l’on n’a jamais été victime de violences directes ou d’accidents que l’on ne porte pas en nous le syndrôme de stress post-traumatique, un deuil, une perte d’emploi, une rupture de couple mal acceptés, un conflit non réglé, une situation tendue sur une longue durée peuvent être la source d’un mal être profond et persistant si l’on n’en entend pas les signaux.

Notre être intime a été atteint dans sa vulnérabilité, il en résulte une fragilité. Qui ici reconnaît ces symptômes ? Qui se sent parfois le sujet impuissant de certains de ces phénomènes ? Que vous leviez la main ou non sachez que la prise de conscience et le partage est le premier pas. Chacun peut s’auto-évaluer grâce à ce questionnaire simple.

Car aujourd’hui, il existe des méthodes efficaces et simples pour dénouer ces réactions qui limitent notre liberté.

Les thérapies de gestion du stress et du traitement de l’état post traumatique apportent un apaisement rapide et l’évolution de la neuropsychologie permet aujourd’hui la compréhension de leur efficacité. Il y a l’hypnose et la visualisation positive, l’EMDR, la méthode TIPI qui est une méthode d’apprentissage de régulation émotionnelle,la respiration consciente, la cohérence cardiaque et surtout la pratique de la pleine conscience. J’ai utilisé la plupart d’entre elles suivant les moments et je pratique toujours la pleine conscience qui est une méthode de méditation thérapeutique développée par Jon Kabat Zinn, professeur à l’Université du Massachussets avec son programme de Réduction du stress basé sur la pleine conscience (MBSR) qui fait ses preuves depuis 30 ans.

Toutes permettent de vivre mieux et créent une forme de nettoyage au niveau des connexions neuronales qui se sont mis en place par réaction sous forme de stratégies d’ajustement à la situation
C’est le 2ème facteur crucial dans le vécu du stress, les stratégies d’ajustement peuvent être perçues comme une activité et un processus de pensée que l’on interpose entre l’événement perçu comme menaçant et soi-même Elles nous donnent l’impression de maîtriser, diminuer ou simplement tolérer l’impact de la situation Ces stratégies finissent par faire intiment partie de nous, elles pénètrent notre personnalité profondément et créent un écran entre nous et la vie, entre nous et les autres, elles limitent notre liberté et nous empêchent d’être nous mêmes

Il existe en existe plusieurs dizaines :

Certaines sont franchement nocives comme la somatisation, l’autodestruction, le déni, l’agressivité, la mise à distance… Certaines permettent tout de même d’avancer : le déplacement, la rationalisation, l’intellectualisation, la projection, la trivialisation des événements, la compensation… D’autres ont des aspects positifs : la réparation, l’altruisme, la croissance post-traumatique, bien illustrée par la fameuse phrase de Nietzche : «ce qui ne tue pas, rend plus fort», cet effort d’acceptation des faits tels qu’ils sont, «l’Amor fati» de Marc Aurèle est aujourd’hui la base d’une des thérapies les plus avancées de notre époque, l’A.C.T. Thérapie d’Acceptation et d’Engagement 1

Cette thérapie développée par Steven Hayes, professeur de l’Université du Nevada, rejoint totalement la pratique de la pleine conscience par l’installation de notre mental dans le moment présent et son acceptation, ce qui n’a rien voir avec la résignation
C’est le magnifique Kairos des philosophes Grecs
La sublimation de la souffrance par l’art est une forme de stratégies plutot positive, je m’en suis instinctivement servie L’art est l’autre ressource essentielle de ma guérison avec les thérapies citées précédemment

C’est au coeur de la tourmente que j’ai retrouvé l’essentiel du chant de mon âme, sa vitalité et sa profondeur m’ont guidé et m’ont permis d’avancer en me donnant les moyens d’exprimer mes émotions.
Le traumatisme s’installe dans la non-expression des émotions.
Notre créative est une source inépuisable de confiance, une lumière qui éclaire dans le tunnel du doute et de la peur, quand nous cherchons à comprendre ce qui se passe dans notre vie.
La photographie est pour moi une poésie silencieuse et pudique.
Les images que j’ai créé, m’ont expliqué ce que je vivais au fur et à mesure que je les vivais. Je me suis mise à faire des photographies très instinctives, non pas prises rationnellement dans une décision intellectuelle, mais pulsionnellement. Ce n’est que plus tard que ces images me donnaient leur clé, leur message. Je photographiais ce que je n’arrivais pas à ressentir directement, tant mes émotions étaient effrayantes et ce n’est que plus tard en questionnant mes images que je comprenais ma peur, ma colère, mon désarroi… Je posais ma souffrance à distance pour l’exprimer et la comprendre. Je la transformais en beauté pour qu’elle soit utile et sa puissance destructive au lieu de me bruler de l’intérieur, illumina mon chemin et me donna l’énergie d’avancer et de guérir.

La 1ére photo de cette série que j’ai appelé le Road Movie, j’ai failli la jeter, mais quelque chose m’interpelait dans cette image floue, bougée et désaxée. Je vivais une perte de repère majeure, mon couple ne fonctionnait pas, je ne le supportais plus, la thérapie que j’avais commencé, ouvrait dans ma carapace émotionnelle des failles, les murailles se fissuraient et en me libérant, destabillisait mon édifice mental, social, familial… à l’image de ce New-York chaotique.

J’étouffais dans une vie qui ne me convenait pas Je ne confiais ma tristesse à personne, je voulais toujours être celle qui fait tout bien et je culpabilisais de ne pas y arriver, ma solitude était immense, j’étais seule dans les rues vides d’une cité désertée par les humains, je souffrais de dépression…

Et puis, il y a un couac, un truc qui ne va pas, « Madame vous avez un cancer, il va falloir réparer ça » et le H ne s’allume pas…

C’est mon dernier vol d’hôtesse de l’air

Au début, la seule chose qui m’inquiétait et m’empêchait de dormir était la peur de ne pas pouvoir m’occuper de mes enfants et qu’ils souffrent. En contemplant cette photo, j’ai pu approcher cette source profonde d’angoisse à laquelle je ne pouvais même pas penser

1ère chimio : je restais le plus calme possible en mettant les émotions à distance, mais en moi, la colère grondait, l’angoisse pesait, je ne l’entendais pas, un jour, un orage s’est levé et me l’a mise devant les yeux…me permettant aussi d’entrevoir que le soleil reviendrait ensuite
Oui là en bas à droite !

La nature m’a offert ses plus belles visions pour m’accompagner sur mon chemin de guérison, sa beauté parfaite me donnant…

Supports de mon travail avec la pleine conscience et lors de randonnées, pour me sentir mieux pendant les traitements, une amie m’a fait découvrir la marche, une autre activité rééquilibrante cérébralement

J’ai créé le projet Forces Naturelles en imprimant ces images sur des voiles légers conçus pour pouvoir bouger avec l’air ambiant créant un effet méditatif relaxant, synthèse des méthodes thérapeutiques que j’ai expérimenté à ce moment là : hypnose, visualisation positive, pleine conscience…

Un jour, des perspectives se sont ouvertes à moi, le plus dur était passé, chimios, rayons, reconstruction… j’avais effectué la majeure partie du parcours de la combattante et face à cette image,

s’est matérialisé l’idée que les obstacles n’étaient là que pour donner corps à toutes les possibilités, il ne fallait pas regarder les arbres mais la multitude de chemins possibles entre eux, tellement de possibilités, tellement d’avenir… j’ai fait ma première expo, j’ai fait un site internet pour partager mes images et mes textes, c’était comme si 2 parties de moi se réunissaient, enfin en cohérence

Il m’a fallu être encore patiente, attendre que les situations se dénouent lentement, que ma vie se réorganise jour après jour, en essayant de prendre les bonnes décisions, développer mon instinct de survie, sortir des stratégies qui ne menaient à rien et m’épuisaient, désapprendre les mauvais réflexes qui m’avaient conduit dans cette crise.

Même si j’y travaillais dur, le chemin de guérison est long et demande de l’application, pour construire la confiance en soi, pour rebâtir sa vie, la nouvelle vie après un cancer, surtout lorsque la maladie est accompagnée de changements de vie personnelle et professionnelle.

Le doute, dont cette image est la représentation pour moi, est devenu mon maître d’apprentissage. Non pas le doute en moi, en mes capacités, mais le doute qui questionne, qui interroge profondément mes choix et leurs conséquences, les choix du passé et ceux du présent. 
Le doute accompagne nos vies, il est toujours présent, il est fait de l’impermanence de notre condition, rien n’est fiable, rien n’est inscrit dans le marbre, la vie est une maladie mortelle, nous n’avons pas de prise sur cet aspect là de nos existences.

Comme le dit, Woody Allen : « Tant que l’homme sera mortel, il ne sera pas totalement décontracté »

Et cela donne une vibration unique à notre existence… à condition de l’accepter.

Aujourd’hui, la sérénité s’est installée dans ma vie comme peut-être jamais depuis l’innocence joyeuse de mon enfance, elle est le fruit de ma détermination, mon être tout entier se mobilisant pour l’atteindre en restaurant ma pulsion de vie. J’ai commencé à la ressentir quand j’ai pris cette photo :

Ce paysage immense où le nuage ne fait pas d’ombre là où l’on s’y attend, la joie s’est concrétisée dans ma vie après que je l’ai matérialisé dans cette image, comme si m’ouvrir à cette possibilité l’avait rendu possible.
Il se trouve que c’est le mode opératoire de l’hypnose, de la visualisation et de la pratique de l’attention ou pleine conscience… Le cerveau expérimentant une situation nouvelle ou réactivant un souvenir ancien par le moyen d’une séance de visualisation, crée les connexions neuronales nécessaires.

C’est la notion de plasticité cérébrale, découverte récente en neurosciences, qui l’explique. Simplement en lisant ce témoignage (en écoutant ce talk), vous modifiez vos neurones et moi à faire cette expérience aussi ! De nouvelles connections neuronales se créent, des cellules se régénèrent, lorsque nous éprouvons la compassion, la gratitude, lorsque l‘on rit ou l’on pleure ensemble… Vous le sentez ?!

C’est un processus dynamique lié à une reprogrammation émotionnelle générant des changements profonds régénérateurs et réparateurs, plus nous nous y efforçons plus ces changements biologiques puissants s’inscrivent en nous, améliorant notre rapport au monde, à l’autre, à la vie et à nous mêmes, bien mieux que des antidépresseurs et sans effets secondaires autre qu’une meilleure qualité de vie.

D’autre part, les recherches scientifiques sur la régénération naturelle de nos cellules permet de comprendre à quel point notre organisme a une dynamique au potentiel immense.
Une équipe de chercheurs suédois a eu l’ingénieuse idée de «détourner» la technique du carbone 14, pour connaître la durée de vie des tissus. En mesurant la quantité de carbone 14 présent dans l’ADN des cellules, ADN qui s’est formé au moment de la naissance de la cellule, et qui n’échange plus de carbone avec l’extérieur par la suite.
Ils ont ainsi pu montrer que la plupart des cellules d’un corps humain ont moins de 10 ans 2 ! Nous nous régénérons en 10 ans ! Et cette merveille de la nature est soutenue et améliorée en régulant ses émotions dans un rapport confiant à la vie.

C’est la meilleure nouvelle de la journée n’est ce pas ?

Nous pouvons et nous devons nous sentir responsable de notre santé et en être l’ACTEUR principal en cherchant activement ce qui nous permet de sortir de la spirale délétère du stress, du doute, d’attitudes destructives… Investir dans notre santé psychique est un devoir que nous nous devons à nous mêmes et aux autres, les méthodes dont je vous parle coutent bien moins cher que la psychanalyse ou les antidépresseurs.
Environ 80 % des consultations médicales seraient liées au stress, d’une manière ou d’une autre. De même que 60 % à 80 % des accidents de travail. Nous le savons quand nous ne nous respectons pas, en tendant l’oreille un tant soit peu, nous pouvons entendre en nous la voix qui dit : «repose toi», «ne fume pas», «va marcher», «ne mange pas ça» ou «mange moins», «fais toi du bien»,«n’accepte pas ça», «aime vraiment» …

Doutons positivement, questionnons-nous mais ne doutons pas de notre capacité à bâtir la confiance jour après jour, c’est nous seul qui pouvons nous offrir ce cadeau. Cela demande un effort, c’est même une lutte dans la société actuelle

22-JBaptiste
TEDXALSACE MICHEL CAUMES

Des personnes autour de nous, nous montrent des façons de faire.
Ma Tante Jeanne, 83 ans incarne la joie de vivre malgré une dure vie de labeur et de pertes
Jean Baptiste Hibon qui était sur cette scène l’année dernière, dépasse le handicap en mettant son enthousiasme au service de la société

Prêtons attention aux enfants en difficulté Nous adultes, en sommes tous responsables, même de ceux des autres
Nous payons tous les conséquences du laisser faire, du laissez souffrir
Car nous sommes une immense tribu sur une petite planète
Nous dépendons tous les uns des autres
Prendre soin de soi, c’est prendre soin de l’autre
Prendre soin de l’autre, c’est prendre soin de soi
C’est aussi une découverte majeure des neurosciences

C’est pour cela, que aujourd’hui, je créé un concept de clubs sociaux, à la fois espaces de travail partagés, d’échanges et de pratiques des méthodes de gestion du stress au quotidien pour tous afin de construire ensemble une meilleure qualité de vie par la compréhension de soi et des autres
Le premier sera à Bordeaux dans quelques mois. C’est le Social Club ! »

Je vous propose de remanier un vieux proverbe : « le bonheur des uns fait le malheur bonheur des autres »

Je voudrais vous montrer une dernière image, celle de la jeune fille du début, vous savez tétanisée mais souriante…C’est moi à 15 ans 🙂

Notes:

  1. réf. sur l’A.C.T. Thérapie d’Acceptation et d’Engagement : sur Wikipédia et https://fairefacealasouffrance.com 
  2. « La plupart de nos cellules sont plus jeunes que nous » Futura Science